L’homme, cet animal


Douleur et plaisir

Non, on ne va pas parler de sado-masochisme (et hop, je viens de perdre 50 % des lecteurs).

Qu’est-ce qui nous fait vivre ? Notre subconscient ne connaît que deux états : la douleur et le plaisir. Certaines choses nous font du bien, d’autres nous font du mal, et graduellement (on chiffre souvent sur une échelle de 1 à 10). Par exemple, aller au travail, c’était une douleur 3/10 ce matin : j’ai mal dormi cette nuit, alors me réveiller à 06h00 n’a pas été agréable. Mais pendant que j’allais au travail, je réalisais que je gagnais de l’argent pour faire vivre ma famille (plaisir à 7/10). Et pendant que je travaillais, j’ai réalisé que mes actions n’étaient pas si inintéressantes que je ce que j’en racontais habituellement à tous mes amis (plaisir 2/10).

Plaisir et Douleur. À la base, il n’y a que cela.

Les 3 peurs fondamentales

La peur d’être rejeté, de ne pas être aimé. Tout comme je me suis senti abandonné par mes parents quand ils n’étaient pas tout le temps là pour moi durant ma petite enfance, je peux ressentir cette peur de l’abandon. Du coup, ma peur du rejet peut conduire à…

La peur de ne pas être à la hauteur. Je suis un imposteur, je ne suis pas aussi bien que lui… Je me compare à d’autres (« si lui a échoué, alors pourquoi est-ce que je réussirais ? »), je regarde tous mes échecs, je ne fais rien… Quand j’ai peur de ne pas être à la hauteur, dans le pire des cas, je peux ressentir…

La peur de ne pas être digne. Suis-je digne d’être aimé ? Suis-je digne d’exister ?

Qu'est-ce qui vous pousse ? Qu'est-ce qui vous tire ?

Placez-vous dans le contexte de votre métier. Êtes-vous force de proposition, êtes-vous excité par ce que vous faites ? J’espère que vous l’êtes, au moins un minimum. Respectez-vous votre chef, votre hiérarchie ? Ce serait préférable, pour que l’entreprise fonctionne. Mais est-ce que ce respect n’aurait pas, parfois, la forme d’une crainte ? Craignez-vous d’être critiqué ou réprimandé par votre chef ?

Entre deux peurs, le subconscient choisit toujours celle qui fait le moins mal

C’est l’histoire d’un chien qui s’est planté une écharde dans la patte. C’est douloureux. Quand son maître veut la lui arracher, le chien va se rebeller. Il pourrait même mordre son maître. En effet, au moment du retrait de l’écharde, la douleur est plus forte. Entre deux douleurs, le chien choisit la moindre des deux.

Qu’est-ce qui nous distingue de ce chien ? Nous sommes capables de naviguer dans le temps. Nous remémorer le passé. Nous projeter dans le futur. Si nous nous plantons une écharde dans le pied, nous sommes capables de supporter la douleur de son extraction. Pourquoi ? Parce que le bien-être que nous ressentirons dans le futur, sans cette écharde, est plus fort que la douleur de son extraction.


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